On s’en réjouit, une marque de luxe aussi internationalement répandue que Prada qui s’oppose officiellement à l’utilisation de la fourrure animale, ce n’est pas sans conséquence.
En effet, la liste des marques qui ont aujourd’hui refusé d’utiliser la fourrure animale dans leurs collections ne cesse de s’agrandir, comprenant ainsi notamment Gucci, Armani, Furla, Versace, Burberry, Mickaël Kors, etc. Ces dernières marques ont également investi dans la recherche visant l’utilisation de nouvelles matières, plus respectueuses de l’environnement.
Véritable conviction éthique ou opération marketing? Peu importe ! Le pas est franchi et nos amis poilus ne s’en porteront que mieux !
C’est l’occasion pour moi de vous rappeler ceci:
=> Il existe encore de nombreux élevages d’animaux uniquement élevés pour leur fourrure dans le monde, et il en existe aussi en Belgique !
Et il n’y a pas que les visons qui sont malmenés, ce sont également des renards, des chinchillas, des lapins, et même chiens et chats, qui sont élevés, ou plutôt emprisonnés, confinés dans de minuscules cages, vivant ainsi une courte vie dans des conditions déplorables … Loin de moi la volonté de relater la manière dont ces derniers sont mis à mort, mon propos est ici de sensibiliser et non de plomber ou blesser les âmes sensibles (comme moi), mais si vous l’ignoriez, en Chine notamment certains animaux sont dépecés vivants … (1)
L’élevage d’animaux à fourrure est aujourd’hui interdit dans plusieurs pays européens. Toutefois, ce n’est pas le cas de la France où environ 200 000 visons sont encore tués chaque année ! Jusqu’à tout récemment, ce n’était pas non plus le cas de la Belgique, puisque la Flandre comptait encore sur son territoire plusieurs élevages de ce type (ce qui ne sera plus le cas au plus tard fin 2023 puisque cette dernière a enfin interdit tant l’élevage des animaux à fourrure que le gavage) !
L’élevage d’animaux pour la production de fourrure a été interdit en Région wallonne en 2015 ainsi que dans la Région de Bruxelles-Capitale en 2017. Toutefois, le gavage, qui consiste à faire ingurgiter par la force un excès d’aliments, n’est pas encore interdit en Wallonie …
L’élevage des animaux à fourrure est fort répandu en Chine, un des principaux producteurs au monde, notamment car il n’y existe aucune sanction contre la maltraitance des animaux (je vous passe les détails, et surtout les images !). Or, ces produits vestimentaires sont fort présents en Europe.
Comment pouvons-nous réagir ?
=> En étant attentifs aux étiquettes apposées sur nos vêtements. Toutefois, c’est loin d’être suffisant car souvent, la vraie fourrure est étiquetée comme fausse fourrure (surtout si il y est mentionné un certain made in China) !!!
=> En faisant la distinction entre la vraie et la fausse fourrure. Comment faire ?
Malheureusement, la vraie fourrure est parfois étiquetée fausse fourrure. Alors, comment voir la différence? (2)
- A l’aspect : premièrement, la vraie fourrure est constituée d’une base de cuir, sur laquelle sont plantés différents types de poils. Ensuite, en général, la fausse fourrure présente des poils exactement de même longueur et de même couleur.
- Au toucher: les poils de la vraie fourrure sont souples et doux, tandis que ceux de la fausse fourrure sont plutôt rêches et ils ont tendance à coller aux doigts.
- Test ultime qui ne peut que difficilement être réalisé en magasin: brûler légèrement la fourrure en question, la vraie aura une odeur caractéristique de cheveu brûlé, tandis que pour la fausse il s’agira d’une odeur de plastique brûlé.
=> En boycottant toute forme de fourrure, les célèbres marques de manteaux à capuches recouvertes de poils notamment …
En outre, si la fausse fourrure est bien évidemment plus éthique, elle est néanmoins plus polluante car elle est réalisée à partir de polyester, nylon et acrylique.
(1) Plus d’informations sur le site d’une association qui en fait un de ses principaux combats: https://www.one-voice.fr
(2) Conseils relevés dans d’autres super blogs : consoglobe.com; trucsdegrandmère.com, ainsi que sur trends.levif.be
(3) Photo : dans le texte, Elevages de visons en France: l’enquête de 30 millions d’amis, youtube.com; en couverture: Martin Mecnarowski
